alfonsina

Alfonsina y el mar.

Je voulais parler de Polisse, vu il y a plus d'une semaine. Mais je n'y arrive pas, c'est planplan, c'est nul.
Donc en gros, j'ai adoré ce film. Il n'est pas joyeux, pas réellement divertissant mais tellement bien fait. Un côté brut et un côté plus romancé qui vont très bien ensemble, sans jamais prendre le pas l'un sur l'autre.

http://alfonsina.cowblog.fr/images/695827polisse.jpg

J'ai eu envie de voir les deux autres films de Maiwenn, Le Bal des actrices et Pardonnez-moi.
Et c'est définitif, j'aime vraiment ce qu'elle fait.

Il y a écrire et écrire. Taper c'est un peu écrire mais un peu seulement. Dans écrire, il y a le fond et la forme. Finalement, dans taper, il n'y a que le fond. Et moi j'ai aussi besoin de la forme. C'est peut-être pour ça que ça ne marche pas vraiment, ici.
Essayons autrement.

Un petit moment que je ne suis pas venue ici, mais ce matin j'en ai besoin.
Il y a des hauts et des bas. L'évolution, c'est que je résiste de mieux en mieux aux bas. Il m'y pousse, et même si c'est souvent dur sur le moment, c'est une bonne chose. Mais avec tout ça vient quelque chose qui me dérange. C'est comme si notre relation devenait parfois une compétition, à celui qui fera le mieux, qui prendra le plus sur lui pour contenter l'autre. C'est venu comme ça, petit à petit, sans qu'on s'en rende compte. Je ne trouve pas ça particulièrement sain, il faut changer avant que ça ne prenne toute la place et que ça nous pourrisse vraiment la vie. Je ne chercherai pas à trouver des excuses, ni à lui ni à moi, à repousser à plus tard, je m'y attèle dès aujourd'hui.

J'en ai marre, sincèrement marre de me retrouver dans un état comme hier soir. Je pleure, je parle toute seule, je dis n'importe quoi, que du négatif. En fait, c'est ça ou je me fais mal. Cet espèce de truc qui vient de l'intérieur, qui monte petit à petit et qui me bouffe. Mon corps devient insupportable. Je ne sais pas du tout comment gérer cette chose-là, comment reprendre le dessus. En général, je m'endors épuisée, mais jamais apaisée.
Hier c'est lui qui m'a consolée. Je sais qu'il a dû prendre sur lui. Il a été patient, m'a dit des choses qui m'ont calmée. Je tiens tellement à lui, je ne voulais pas qu'il me voie comme ça. Maintenant, il sait jusqu'où ça peut aller.
J'en ai marre, je ne veux plus être comme ça. Je fais tout ce que je peux pour donner le change dehors, au boulot, en ville... Je pense que j'y arrive et je ne veux pas gâcher ça. Il faut faire quelque chose tout de suite, sans attendre, sans se morfondre. J'ai besoin de me confier, mais je en sais pas à qui, personne n'est objectif autour de moi. C'est encore trop tôt pour me dire qu'il faut que je retourne chez un psy. J'aimerais aussi me prouver que je suis assez forte pour surmonter certaines choses toute seule.
J'essaie et on verra bien.

Plus d'un an après je recommence ce blog de zéro. Il n'était plus du tout d'actualité et ça ne gênera personne puisque personne ne connaît son existence.
Je dois écrire, faire sortir tout ça, au risque d'exploser. C'est une solution parmi d'autres, je teste. Je ne sais plus à qui me confier, tout le monde est impliqué.
Je ne cherche à m'adresser à personne à part peut-être moi.

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